Après avoir découvert la capitale, les ruines coloniales d’Antigua et les merveilles naturelles d’Atitlan et de Semuc Champey, on poursuit notre route au Guatemala avec la visite des ruines Mayas et la rencontre du peuple Garifuna.
Trajet (lien Google Map)
Chiquimula et Copan
De Lanquin, on se rend au sud du Guatemala pour poser nos bagages à Chiquimula. Cette ville a peu d’attraits touristiques, mais elle nous permet de se rendre facilement aux ruines mayas de Copan, au Honduras. Ce site est situé seulement à une dizaine de kilomètres de la frontière guatémaltèque. On se joint à 2 touristes honduriens pour une visite guidée de plus de 3h. Le guide est passioné, c’est très instructif, même si on doit avouer qu’à la fin on commençait à décrocher… Les stèles scultées à la gloire des rois de Copan ou les escaliers recouverts de hiéroglyphes mayas racontant l’histoire de la civilisation sont sensationnels. Les temples, habitations et terrains de jeux restaurés se détachent de la verdure de l’environnement, c’est magnifique. On refait même un deuxième tour du site, seuls cette fois, après un petit pique-nique.
Livingston
On continue vers la ville de Livingston, au bord de la mer des caraïbes, accessible uniquement en bateau (par la mer ou par le Rio Dulce). C’est la ville principale au Guatemala de la culture Garifuna, descendants des esclaves africains déportés aux Amériques.
On profite de l’ambiance relax, proche du rythme des caraibes, pour se la couler douce. On fait une balade le long des plages pour rejoindre les « siete altares » une suite de petites cascades dans la forêt, où l’on peut se baigner, se jetant au final dans l’océan.
Pour repartir, on passe par le Rio Dulce, fleuve serpentant la végétation tropicale. Pas mal de beaux hôtels, de résidences privées et leur voilier accosté, tout au long du fleuve !
Flores et Tikal
On entre ensuite dans la région du Peten, la plus grande et la moins peuplée du pays. On loge à Flores, petite île touristique sur le lac Peten Itza, reliée par un pont à la terre ferme.
De là, on part à la découverte de Tikal, l’un des sites mayas les plus grands et plus connus. Avec un guide et une vingtaine de personne, on visite les principales places et ruines de l’ancienne cité. Les cinq plus grands temples atteignent entre 38 et 65 mètres et d’en haut on surplombe la foret tropicale, c’est magique.
On poursuit notre découverte de cet immense site (environ 16km2) tout seuls. Mais il est impossible de tout voir, d’autant que la plupart des monuments n’ont pas été restaurés.
Ce qu’on a aimé
- Déambuler au milieu des gigantesques sites mayas, le nez en l’air pour admirer les sommets des temples et pyramides.
- Voir un couple de quetzals, l’oiseau-emblème du pays, difficile à apercevoir d’après nos guides !
Ce qu’on a moins aimé
- Se retrouver debouts pendant 4 heures dans un bus bondé sur la route de Flores. En tout cas, on aura testé un certain nombre de moyens de transport dans le pays : les cars locaux, les chicken bus, les bateaux et lanchas, tuk-tuks, shuttle touristique et l’arrière d’un pick-up.
Ce qui nous a surpris
- « Quand y’a plus de place, y’en a encore » semble être la philosophie pour les mini-bus guatémaltèques. Notre record : 38 personnes dans un mini-bus de 25 places !
La nourriture
- Le « gifiti » : la boisson locale des Garifunas, alcool fort qui se boit comme une tequila paf.
- Poisson et « frites » de bananes (ressemblant plus à des énormes beignets).
- Le chile relleno (poivron farci), typique du pays, doux contrairement à celui du Pérou (spéciale dédicace à Chris !).
- Patisseries locales : assez simples mais quel plaisir d’avoir des petites douceurs sucrées !