C’est parti pour un petit mois en Bolivie. Ce pays, mesurant deux fois la France, comprend des paysages très différents : les plaines de l’Oriente riches en végétation avec notamment l’Amazonie et le Pantanal, les vallées situées entre 1500 et 2500 m d’altitude et enfin l’Altiplano, plateau à plus de 3 000m d’altitude coincé entre la cordilière Royale et Occidentale (sommet à plus de 6500m !). Voici le résumé de notre passage dans les 2 premières zones.

Le trajet

L’Oriente : Santa Cruz et le parc Amboro

Après 24h de trajet depuis le Paraguay, on mérite bien de se poser un peu (dans une auberge offerte par un couchsurfer). Santa Cruz est la ville la plus riche et la plus grande du pays, mais pas celle qui a le plus de charme. Nous ne passons qu’une journée à visiter le centre et le zoo avant de partir pour Buena Vista.

D’ici nous réservons une excursion pour 2 jours et 1 nuit dans le parc Amboro, une forêt primaire à la limite de l’Amazonie. Le « taxi » (tacot sans fenêtre, et au coffre retenu par des bouts de ficelles) qui vient nous chercher nous inquiète : a-t-on bien fait d’éviter les grosses agences pour cette excursion ?! Mais la suite s’avère géniale.

Nous parcourons les alentours de notre campement à pied, accampagnés d’un guide, qui débrousaille à la fois le chemin à la machette, tout en cherchant les animaux et en nous racontant des histoires sur la faune et la flore. Nous nous baignons dans une piscine naturelle, mangeons des plats préparés par nos hôtes et dormons dans une cabane en bois seuls au milieu de la jungle. En 2 jours nous ne croiserons personne d’autre que nos 2 guides et la cuisinière.

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Les Vallées : Cochabamba et le parc Torotoro

Deuxième étape : la ville de Cochabamba, nichée à 2500m d’altitude et pourtant la tempèrature est tellement douce (25 degrés en journée en hiver). Patricia, puis un autre couple servas, nous font visiter le centre et les différents quartiers à pied et en voiture (musée, places, miradors …).

Nous en profitons pour nous rendre au parc Torotoro, réputé pour ses empreintes de dinosaures :). Au programme : traversée de paysages montagneux merveilleux passant du rouge à l’ocre, visite de cavités à 4000m d’altitude creusées jadis par les vagues, spéléologie dans la grotte de Umajalanta ou encore randonnée dans le somptueux canyon de Torotoro.

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Ce qu’on a aimé

  • Marcher à 5 mètres d’un puma sans grillage entre nous, admirer les accrobaties des singes araignées, observer un renard, des chinchillas, 3 sortes de singes, un serpent d’au moins 1m50, des fourmis géantes venimeuses, des perroquets, toucans, piverts et une bonne dizaine d’autres oiseaux aux noms inconnus …
  • La qualité de nos 2 guides à Amboro (1 par jour), très habiles pour repérer les animaux, nous montrer les empreintes des tigres, tapirs ou autres pumas, mais aussi nous raconter l’histoire de la flore.
  • Les traditions encore très présentes, notamment au niveau vestimentaire (robes, tresses et haut tricoté pour les femmes) dans toutes les vallées.
  • Le gigantisme du canyon de Torotoro, plus de 300m de profondeur.

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Ce qu’on a moins aimé

  • La qualité des guides à Torotoro, qui étaient parfois pressés d’avancer, et peu enclins à nous fournir des explications.
  • Vérifier qu’un cactus quand on s’y frotte ça pique bien. Surtout quand on doit enlever les épines de la cuisse (de Nicolas) une par une dans la rue alors qu’on visite Cochabamba avec des Servas rencontrés 20 min avant. Heureusement le ridicule ne tue pas.

Ce qui nous a surpris

  • Les murs taggués des slogans de la campagne présidentielle de 2015, même dans les villages les plus perdus.
  • Apprendre que la route entre Cochabamba est fermée pour cause de gréve de mineurs et que cela peut durer des jours, voire des semaines. Finalement le calme reviendra au bout de 4/5 jours suite à la mort d’un ministre !!!

Nourriture

  • Le mannioc : dans les 2 régions, c’est l’accompagnement qui détrone les pates, patates et riz habituels.
  • Le poulet frit ou grillé : on en trouve à chaque coin de rue, c’est parfois douteux, mais c’est pas cher.
  • Glace à la canelle : spécialité de Cochabamba.
  • Surubi : le poisson local que l’on trouve partout.
  • Pique Macho : plat typique de Bolivie, à nouveau pas très raffiné mais pas cher : frites accompagnées de lamelles de saucisse et de viande, tomates, oignons.

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